• NON au parking de la honte à Angers !
    NON AU PARKING DE LA HONTE ! Non au parking-aspirateur à voitures de M.Béchu au pied du château ! A l’instar de M. Macron, M. Verchère (Maire d'Angers), la majorité municipale et M. Béchu (1er adjoint et ministre en charge de l’écologie) « adorent la bagnole » ! Il y a maintenant urgence car le permis de démolir de la caserne de l’académie est déposé et le 18 mars, le chantier a commencé par un abattage scandaleux de 8 grands ormes en cette période pré-printanière de nidification. Là doit être édifié un parking de 300 places au cœur du quartier historique de l’Esvière sous prétexte de végétalisation du parking du château, de la place de l'académie et de la suppression des 147 places de stationnement. Il faut maintenant assumer de faire disparaître quelques places de parking et inciter à un changement réel de mode de déplacement. La ville a pourtant investi sur 2 nouvelles lignes de tramway pour près de 250 millions d’euros et des parkings relais sont à disposition, quitte à en augmenter le nombre de places. Cependant dans une logique passéiste, M. Béchu avait promis qu’aucune place de stationnement ne serait perdue. Ce parking est donc symptomatique de l’archaïsme de la ville en matière d’occupation de la voiture aux dépens des mobilités douces. Ce projet est anachronique à l’heure où la majorité des villes françaises n’édifient plus de parking en centre-ville et piétonnisent les espaces de vie. Tel un bulldozer sourd et borné, la municipalité refuse tout dialogue avec les opposants dans une posture anti-démocratique. Pourtant, depuis plusieurs années des associations et collectifs citoyens engagés pour l’écologie et le patrimoine historique alertent sur ce projet coûteux, inutile et délétère au regard de l’urgence écologique : • Le parking est un gaspillage d’argent public. 8,5 millions d’euros sont annoncés alors que, d’après des relevés officiels, le taux d’occupation des 5 parkings aux alentours est très loin de la saturation (550 places libres en moyenne en décembre 2023) avec un constat similaire sur l’ensemble des parkings angevins (1500 places libres en moyenne sur la même période). • L’impact d’un tel ouvrage dans ce quartier tranquille aux rues étroites serait catastrophique sur le plan de la sécurité, de la pollution sonore et atmosphérique (augmentation des mortelles particules fines). Cela nuirait gravement à la santé des enfants de l’école mitoyenne de la Blancheraie et des habitant.es. • Le site revêt un intérêt archéologique très important après un diagnostic réalisé en 2023 et mériterait des fouilles approfondies avant tout projet de construction. • Il est temps maintenant d'abandonner ce type d'immeuble "à voitures" et de réserver ces espaces fonciers pour des immeubles "à humains" dans une ville à la population en constante augmentation. Alors qu’Angers affirme sa volonté d’œuvrer ardemment pour la transition écologique et que son ancien maire est devenu ministre de l’écologie, nous vous demandons Mesdames et Messieurs les élu·e·s l’abandon définitif de ce projet. Car d’autres projets alternatifs positifs autour de l’humain sont à inventer dans ce quartier en réhabilitant les bâtiments existants vers des usages de vie (habitations, locaux associatifs, tiers lieux…). Le collectif NON au Parking Silo - Avec le soutien d'Extinction Rebellion Angers, Justice Climatique Angers & Greenpeace Angers
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    Créée par Collectif NON au parking silo !.
  • STOP aux entrepôts logistiques en Sarthe... ni ici, ni ailleurs !
    La crise sanitaire a rappelé l'importance de la sécurité de l'approvisionnement alimentaire et du maintien d'une agriculture forte et qualitative. Dans ce contexte, la préservation des terres agricoles est essentielle. Or l'artificialisation des sols au détriment de l'agriculture se poursuit, en raison notamment de l'étalement urbain, du développement des transports et des infrastructures, et de la spéculation foncière. La concentration des terres aux mains de grosses sociétés continue, à l'opposé du modèle d'agriculture à caractère familial qui assurerait e la souveraineté alimentaire de notre pays. Une véritable politique foncière agricole permettrait de mieux maîtriser et réguler l'évolution du foncier agricole. (Source : La Cour des Comptes - https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-leviers-de-la-politique-fonciere-agricole ). Chaque année, en France, entre 200 et 300 km² sont imperméabilisés, soit 2 à 3 fois la taille de la ville de Paris (Source : https://fne.asso.fr/dossiers/artificialisation-des-terres-enjeux-et-solutions). Pour les politiques de presque tous les bords, construire des entrepôts signifie créer de l’emploi, notamment dans les zones périurbaines au fort taux de chômage. Mais les nouveaux postes, souvent intérimaires, restent très précaires. Dans le cas d’Amazon, le solde s’avère même négatif. Le développement de l’entreprise américaine aurait engendré la destruction de 8 400 emplois dans le secteur du commerce de détail en France en 2019 selon un rapport des Amis de la terre. (source https://reporterre.net/Une-coalition-contre-la-folle-expansion-des-entrepots-logistiques - Lien vers le rapport : https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2022/03/rapport-emploi-e-commerce-vdef.pdf). Or les promoteurs immobiliers font des réserves et spéculent sur les terres qui vont devenir de plus en plus rares et chères. Antoine Tostain, patron de Tostain & Laffineur, affirme : “ tout le monde a construit en même temps dans un marché de croissance, ce n’est plus le cas aujourd’hui (...) Il recense plus de 6 méga entrepôts de plus de 100 000 m² disponibles en France dont 3 dans la région du Nord." Par exemple 11 sites logistiques de plus petites tailles sont toujours vides dans la métropole de Lille (source : article paru dans la voix du nord - le 5 Février 2024) Les groupes investissent donc sans certitude de trouver des locataires. (source : https://reporterre.net/Pourquoi-les-entrepots-logistiques-poussent-comme-des-champignons). La problématique supplémentaire du bâtiment non utilisé est « avec quel argent public » va-t-on le maintenir en état et/ou le démonter ? » Avant que les terres ne deviennent plus rares et chères, le marché des entrepôts logistiques s’accélère à coups de spéculation. Ces énormes bâtiments vides gâchent la vie, et la vue, des habitants et risquent de rester vides ! Nicolas Rimbaud, enseignant-chercheur à l’Institut de géographie et d’aménagement de Nantes Université, note lui une croissance de ces entrepôts sur les dix dernières années sur notre territoire : « Quand on regarde les chiffres des permis de construire, on voit une forte hausse. On est passé, il y a une dizaine d'années, d’environ 3 millions de mètres carrés d'entrepôts qui étaient construits à actuellement plus de 5 millions de mètres carrés construits sur les dernières années. Cela découle du fait qu'il a de plus en plus de besoins en services logistiques et c'est essentiellement la consommation qui porte ces besoins-là. Que ce soit le e-commerce ou la consommation traditionnelle en magasin. Ces entrepôts vont se mettre à proximité des bassins de consommation, ce qui va expliquer leur géographie, mais pas pour autant au milieu des grandes villes. Ils vont chercher un compromis entre le foncier le moins cher et l'accès le plus rapide aux marchés de consommation. » (source : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mardi-13-fevrier-2024-8516140). « Si chacun se tire la bourre pour attraper le peu de foncier qu’il y aura, ça va être la guerre. » Charles Fournier, député (Les Écologistes) d’Indre-et-Loire, à l’initiative de la mission d’information sur les entrepôts XXL, est inquiet. Le développement des entrepôts logistiques s’est tellement accéléré ces dernières années — l’envolée du commerce en ligne aidant —, que les surfaces construites sont, chaque année, supérieures aux constructions de bureaux et de commerces. Et ce, dans une certaine opacité. (source : https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite). Par exemple, parmi tous les projets, depuis 2021, dans la zone d'activité du Coutier, à Cherré-Au (Sarthe), le groupe GLP veut construire deux entrepôts logistiques d'une surface totale d'environ 130.000 m2. Au terme de l'enquête publique, le commissaire enquêteur vient d'émettre un avis défavorable. Il a notamment émis des réserves sur les précédentes études concernant l'impact des travaux, le trafic routier, le respect de la faune et la flore, les nuisances sonores, etc. Il reconnaît que la logistique est nécessaire à l’économie. Cependant, "le développement de centres dédiés exclusivement au transport « tout camions » non-conformes aux enjeux environnementaux et aux réductions d’émissions de CO2, sans recherche de solutions alternatives et sans schémas stratégiques déclinés dans les documents d’urbanisme (SCOT, PLUI) n’est pas en accord avec les objectifs de transition énergétique", peut-on lire dans les conclusions de l'enquête publique. Sans compter que le groupe siongapourien GLP a vu sa notation financière (Fitch) dégradée en Novembre 2023 au niveau BB, ce qui signifie « forte probabilité de défaut de paiement (sic) »
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    Créée par Stop Amazon et son monde
  • Pour le TER au prix du covoiturage
    Les prix des Trains Express Régionaux (TER) sont souvent incompréhensibles pour les usagers et plus encore pour les non-usagers. Certains usagers experts ou les abonnés payent parfois un prix attractif. A l’inverse, les voyageurs « occasionnels » sont confrontés au « plein tarif », environ deux fois plus cher que le covoiturage : « Je suis allé à la gare et, vu le prix du billet TER, finalement j’ai pris ma voiture », témoigne un habitué de l’automobile. Le covoiturage est la référence des prix En France 83 % des courtes distances se font en voiture individuelle. Dans la ruralité et sur les villes moyennes l’usage de la voiture est la norme et le principal concurrent du train. Pour ceux qui recherchent une alternative, la référence est donc le covoiturage. Pour que les voyageurs se reportent vers le train, le prix a besoin d’être compétitif avec le covoiturage. Le prix est le critère n°1 pour un grand nombre d’usagers D’autres points sont aussi à améliorer, comme les fréquences des trains, l’amplitude horaire jusqu’en fin de journée, ou encore l’accessibilité des gares en particulier en vélo et en transports en commun. Toutefois, plusieurs études ont montré que, pour un grand nombre d’usagers, le prix est le critère n°1. Améliorer l’équilibre économique en remplissant les trains Le prix du covoiturage est déjà le prix de vente moyen du TER. Le généraliser permettra de proposer un tarif attractif et de remplir les TER pour mieux couvrir les coûts fixes élevés du ferroviaire et améliorer ainsi l’équilibre économique. La moitié des voyageurs sont des occasionnels et ils génèrent les 3/4 des recettes Actuellement, les voyageurs occasionnels payent bien trop cher : bien qu’ils ne représentent que la moitié des usagers, ils génèrent à eux seuls les 3/4 des recettes. Cependant, depuis 20 ans, ils ont tendance à fuir le TER en particulier à cause du prix. [infos sur https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/250324/pour-le-train-regional-au-prix-du-covoiturage] Agir pour la transition Actuellement si 80 % des Français utilisent peu le TER, c’est parce qu’ils prennent la voiture. Réduire les prix pour les voyageurs occasionnels facilite le report modal depuis la route, ce qui apporte un bénéfice fort pour la transition écologique dans les transports. A l’étranger, des trains régionaux sont déjà « au prix du covoiturage » A l’étranger, certains réseaux de trains régionaux sont déjà « au prix du covoiturage » par exemple en région Catalogne, où le train régional est dans la pratique peu concurrencé par le covoiturage, ou encore en Italie. La complexité tarifaire génère des barrières d’entrée Pour tenter de pallier le manque d’attractivité du « plein tarif », les régions, qui sont décisionnaires sur les TER, proposent une multitude d’autres tarifs promotionnels. Cependant, la complexité des réductions qui varient d’une région à l’autre est une barrière d'entrée pour les non-initiés. Promouvoir l’accès au service public ferroviaire pour tous Les TER sont un service public financé par les pouvoirs publics. Le contribuable paye environ 70 % des coûts des TER. Le passager paye les 30 % restants. La solidarité pour l’accès pour tous au service public du TER passe donc avant tout par la fiscalité. Pour des questions de préservation de la vie privée, il n’est guère souhaitable de varier en doublon le prix du billet en fonction des revenus exacts de chacun. Notons que la moitié des Français les plus riches ne sont pas disposés à payer plus cher, d’autant qu’ils sont davantage motorisés. Par ailleurs, les « tarifications sociales » sensées atténuer l’impact du « plein tarif » se heurtent au « non recours au droit » à cause là aussi de la complexité des démarches administratives pour accéder aux cartes TER à tarification sociale. Au final « le TER au prix du covoiturage » améliorera l’accès au service public du TER pour tous. Inclure la ruralité La ruralité manque de solutions de transports, comme le rappelle la révolte des « gilets jaunes ». Au moment où les prix du carburant augmentent pour les automobilistes, il est important que le service public ferroviaire soit clairement perçu comme accessible à tous. De nombreux résidents des petites villes et de la ruralité, surtout s’ils sont éloignés des gares, ont besoin de prendre le train à une fréquence d’une dizaine de voyages par an, ce qui ne justifie pas un abonnement. Les tarifs ont d’ailleurs tout particulièrement besoin d'être inclusifs aussi pour tous les usagers très occasionnels qui pour l'instant sont éloignés du train. Faire payer plus cher ceux qui prennent peu le train a pour effet de renforcer le sentiment de dépendance à la voiture, très présent dans la ruralité et sur les villes moyennes. Nous demandons aux régions de : * réaliser une étude pour savoir quel prix du TER serait attractif pour les voyageurs occasionnels. et pour les nombreux français qui pour l'instant ne prennent pas le TER. * lancer une tarification TER s’approchant progressivement du « prix du covoiturage », pour tous, sans barrières d'entrée. A l’État et la SNCF : * de promouvoir l’émergence des tarifications simples et attractives pour les trains TER. Retrouvez notre article complet sur [https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/250324/pour-le-train-regional-au-prix-du-covoiturage]
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    Créée par Oui au train de nuit !. Picture
  • STOP Océane 3 : NON à l’extension d’une zone d’activités au nord d’Angers
    Océane 1, 2, 3... Mais ça s'arrêtera quand?! Dans le viseur, un patrimoine rural de 150 ha de terres fertiles et cultivées, de zones humides ou boisées, de haies et de prairies, de hameaux et de fermes à Verrières en Anjou. Éparpillés à l'intérieur de ce vaste périmètre, 40 ha disparaîtraient sous le goudron, pour implanter des bâtiments industriels dont tout le monde ignore la finalité. Angers Loire Métropole (ALM) s'obstine à poursuivre ce projet, en dépit de l’urgence écologique actuelle et des préoccupations citoyennes sur le sujet, en contradiction avec la trajectoire Zéro Artificialisation Nette des sols de la loi climat et résilience, et à contresens du Projet Alimentaire Territorial pour l’agriculture locale. Conserver chaque hectare de cette zone naturelle et agricole au nord d’Angers est indispensable. En voici les principales raisons : - L'Océane 1 et sa récente extension ouest (110 ha déjà artificialisés) créent de nombreuses nuisances pour les riverains : bruit, pollution atmosphérique et lumineuse, flux incessant de camions... Avec ce projet, Verrières en Anjou se verrait totalement encerclée par les entrepôts industriels. - Les emplois nouvellement créés dans ce genre d'infrastructures sont souvent précaires (la récente grève de salarié.e.s de l'entreprise Action témoigne de conditions de travail catastrophiques), et généralement associés à des licenciements massifs dans d'autres zones géographiques. - Une énorme voirie traverserait la zone pour relier l’entrepôt Action à la plateforme Geodis, augmentant encore le trafic routier et constituant une rupture nette de la continuité des espaces naturels. - L’agriculture existante sur place (70 ha dont la moitié en bio) est une activité économique réelle et essentielle, elle contribue à une filière alimentaire locale et doit être soutenue sur des terres qui, d'après des agriculteurs locaux, sont tout bonnement « les meilleures de la commune »! - Ailleurs sur l'agglomération, plusieurs hectares de friches industrielles et commerciales sont inutilisées. Les réhabiliter et utiliser les réserves foncières capitalisées par ALM doivent être une priorité. Préservons notre environnement! Ne le vendons pas à une croissance économique aveugle ! - L’artificialisation des sols est la première cause d'extinction de la biodiversité. Les Pays de la Loire sont déjà la 4e région la plus artificialisée de France. - Le périmètre d’étude comprend 26 hectares de zones humides, et 18% de ces fragiles écosystèmes seraient situés en pleine zone d'aménagement, ou tout simplement détruits! Plusieurs espèces protégées dont le grand-capricorne et la barbastelle d'Europe sont répertoriées localement. - La mise en œuvre du projet réduirait de 26% la largeur de la ceinture verte à l'est d'Angers (pourtant essentielle face au réchauffement climatique) qui relie les basses vallées angevines à la vallée de la Loire. En conséquence, NOUS, citoyen.ne.s, riverain.e.s, militant.e.s, collectifs et associations, syndicats et partis politiques, demandons, par cette pétition adressée à Angers Loire Métropole, l’abandon du projet Océane 3. En signant cette pétition, vous pourrez choisir de recevoir des informations concernant l'évolution de la mobilisation, prendre part aux débats publics, et participer à des actions citoyennes contre ce projet. - Il est urgent d'agir ! Collectif Stop Océane 3
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    Créée par Collectif Stop Océane 3
  • Pour la santé et le climat, il faut plafonner le trafic aérien !
    La folle croissance de l’aérien doit cesser. Elle n’est soutenable ni pour le climat, ni pour les millions de personnes qui subissent nuit et jour le bruit et la pollution des aéronefs. Victimes de ces nuisances et victimes présentes et futures du réchauffement climatique, nous demandons le plafonnement des mouvements à la baisse ainsi qu’un couvre-feu, dans tous les aéroports, aérodromes et héliports de France. Nous ne pouvons plus tolérer que notre santé, notre bien-être et l’avenir de l’humanité passent très loin derrière les intérêts du secteur aérien. Malgré les slogans du secteur, l’avion silencieux, décarboné et non polluant n’est pas pour demain. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques. Un tel changement de cap n'étant pas sans conséquences sur l'emploi, il doit prendre en compte la reconversion des travailleurs et travailleuses concerné-es. Confrontés à l’aggravation des bouleversements climatiques et à la dégradation de la santé des populations, indignés par la persistance d’exemptions fiscales injustes et privilèges de tous ordres en matière réglementaire, par l’insignifiance des mesures prises à la suite de la Convention citoyenne pour le climat, nous sommes de plus en plus nombreux-ses, en France et en Europe, à nous mobiliser pour la réduction du trafic aérien et de ses impacts. Afin d’éviter le report des nuisances d’une plateforme à l’autre, nous demandons que les restrictions soient appliquées de manière coordonnée. En 2022, le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an, en dessous du niveau de 2019, pour protéger les riverains et le climat. C’est pourquoi, Monsieur le ministre délégué en charge des transports, nous demandons que la France suive elle aussi une voie courageuse et prenne enfin des mesures concrètes dans les aéroports, les aérodromes et les héliports français, à savoir : la limitation du nombre de mouvements, la généralisation des couvre-feux et des dispositions qui orienteront à la baisse le bruit, la pollution de l’air et les émissions de CO2. *** Références : - Tribune “Pour la santé et le climat, un plafonnement des aéroports s’impose” | FranceInfo : https://www.francetvinfo.fr/economie/aeronautique/tribune-pour-la-sante-et-le-climat-plus-de-70-associations-environnementales-appellent-a-reduire-progressivement-le-trafic-aerien_5810564.html - Tribune "Plus de 100 professionnels de santé alertent sur le bruit aérien" (le Monde) : https://bit.ly/3JYinCE - Scénarios de transition écologique du secteur aérien de l'ADEME : https://bit.ly/3LHdOhd - Référentiel Aviation-Climat (ISAE SUPAERO) : https://bit.ly/3Z5hn3Z - Rapport annuel du Haut conseil pour le climat (2023) : https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-annuel-2023-acter-lurgence-engager-les-moyens/
    23 537 sur 25 000 Signatures
    Créée par Rester sur Terre (Stay Grounded) Picture
  • On veut du fret ferroviaire
    Alors que le transport est le secteur le plus polluant au monde, le ferroviaire est notre meilleur allié pour aider à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, le gouvernement déraille et roule une fois de plus à contresens de toute logique. Son nouveau projet ? Liquider Fret SNCF, l’acteur historique du fret ferroviaire, le transport de marchandises sur rail à faibles émissions. Avec comme seul crédo la concurrence, le gouvernement est en train de dilapider un outil clé de la transition écologique. Liquider Fret SNCF, c’est : - Menacer 5 000 emplois. 500 postes vont être supprimés et le reste va être fortement bousculé par la disparition de l’entreprise Fret SNCF. - Augmenter les camions sur les routes. Faute de repreneurs sur certains flux, les entreprises préféreront changer de moyen de transport et repasser sur les routes. - Privatiser les profits, socialiser les pertes. Les flux les plus intéressants seront repris par des entreprises étrangères mais l’entretien restera à la charge du contribuable. Aux côtés de SUD-Rail, l’Alliance écologique et sociale et Alternatiba Paris demandent de : - Créer un service public unifié et cohérent du transport ferroviaire et routier des marchandises ; - Prélever 1  milliard d’euros par an sur les profits réalisés sur les sociétés d’autoroutes pour les investir dans le développement des infrastructures ferroviaires fret ; - Fixer une écotaxe pour les poids lourds en transit qui refuseraient la solution du report modal, destinée à alimenter un fonds national d’investissement à destination de projets de fret ferroviaire et maritime ; - Interdire les nouvelles constructions de zones logistiques si celles-ci ne sont pas embranchées au réseau ferré. Vite, il y a urgence à agir : Fret SNCF pourrait disparaître d’ici la fin de l’année 2024 ! Pour le climat et pour l’emploi, je défends le fret ferroviaire et signe la pétition !
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    Créée par Alliance écologique et sociale - PJC Picture
  • Les trains de nuit ont besoin d’itinéraires bis en cas de travaux
    Les horaires sont dégradés sur Paris-Rodez/Aurillac Depuis 2014 et au moins jusqu'en 2030 la voie ferrée Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) est fermée plusieurs nuits par semaine. Pour éviter les travaux, le Paris-Rodez/Aurillac circule avec des horaires de jour : il part de Paris entre 18h21 et 19h30. Dans l'autre sens, il arrive à Paris entre 8h30 et 10h53 le matin. Ces horaires sont peu attractifs. L'horizon s'obscurcit pour le Paris – Toulouse – Latour-de-Carol Dès 2025, les horaires du train de nuit Paris-Toulouse risquent de se dégrader fortement. Pire, le Paris-Latour-de-Carol risque de ne circuler que quelques mois par an. Le 24 mai 2023, le ministère des transports a confirmé « le cumul des travaux fait craindre une forte limitation ou une suppression à longueur d’année dès 2025 ». Réaliser les travaux sur une voie pour maintenir les trains sur l'autre Pour certaines catégories de travaux, une solution consiste à ne fermer qu’une seule voie sur deux pour maintenir les circulations sur la voie contigüe. Cette méthode historique est occasionnellement encore pratiquée par SNCF Réseau et sa généralisation est en débat, particulièrement pour l'axe POLT. C'est la solution optimale car l’itinéraire le plus court reste actif et les horaires sont peu perturbés. Prévoir des itinéraires bis quand les itinéraires principaux sont entièrement coupés Quand les travaux nécessitent de couper la circulation sur les deux voies simultanément, des itinéraires de détournement sont nécessaires pour maintenir les circulations. Cette solution est largement mise en œuvre pour les trains vers Toulouse/Latour-de-Carol, avec une alternance entre les itinéraires via Limoges ou via Bordeaux. Malheureusement, l’ampleur des travaux de nuit au Sud de Bordeaux sur 2025-2032 paralyse l’itinéraire via Bordeaux. De plus, il ne bénéficie pas aux trains vers Rodez/Aurillac. Ouvrir les itinéraires bis Coutras-Brive et Poitiers-Limoges Un autre itinéraire a été mis en œuvre en 2017 pour contourner les travaux via Coutras (Gironde)-Brive. Point positif : en 2022, SNCF Réseau a ouvert l'itinéraire bis Limoges-Périgueux-Brive. Cet itinéraire gagnera à être complété à l'avenir par l'itinéraire bis Poitiers-Limoges. Le 24 mai 2023, l'État a déclaré avoir "commandé une étude à SNCF Réseau pour étudier les itinéraires alternatifs". [https://drive.google.com/file/d/16_94TlCdiTHwnfC2_pq5X4AfVBye8gNe/view] Cette étude est pour l'instant maintenue confidentielle. Elle gagnerait au contraire à être publiée pour éclairer le débat public. L’actualisation du contrat de performance de SNCF Réseau : l’occasion d’agir Signé en avril 2022, le contrat de performance de SNCF Réseau définit les moyens alloués pour la régénération et modernisation du réseau ferroviaire. De nombreux acteurs ont critiqué l'insuffisance des financements [https://www.ville-rail-transports.com/ferroviaire/contrat-de-sncf-reseau-a-minima-et-en-catimini/]. Suite à l’annonce par le Gouvernement en février 2023 d’un investissement de 100 Milliards d’euros, le contrat de performance est à actualiser en 2024. Les trains de nuit du Sud-Est sont aussi fragilisés Pour les trains de nuit du Sud-Est (vers Cerbère-Portbou, Nice et Briançon), des itinéraires bis sont également à déployer, par exemple via Moulins. L’État a demandé à SNCF Réseau d'étudier l'itinéraire Grenoble-Veynes pour le Paris-Briançon. Là aussi, l'étude reste à publier pour éclairer le débat public. SNCF Réseau serait incapable d’ouvrir les itinéraires la nuit par manque d’agents Les études sur les itinéraires bis sont restées confidentielles, mais elles révéleraient que SNCF Réseau ne dispose plus de personnel suffisant et serait donc contrainte de fermer de nombreuses voies ferrées la nuit. Cela impacte dramatiquement les trains de nuit et les trains de fret qui ont un besoin commun : parcourir de longues distances, la nuit, malgré les travaux. Besoin de commander des locomotives bimodes Pour que les trains de nuit puissent circuler sur ces itinéraires bis souvent non électrifiés, il est nécessaire que l’État commande sans délais des locomotives bimodes. Cette commande est d'autant plus urgente que le vieillissement des locomotives actuelles induit de nombreuses suppressions de train et que les délais de livraison sont d'environ 3 ans. Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État de : 1) publier les études de SNCF Réseau sur les itinéraires bis Coutras - Brive, Poitiers-Limoges et Grenoble-Veynes. 2) donner les moyens à SNCF Réseau de maintenir des itinéraires bis pour les trains de nuit et de fret, afin de mailler à nouveau le réseau ferroviaire. 3) commander des locomotives bimodes pour emprunter plus facilement les itinéraires bis. Et à la SNCF de : 4) réaliser les travaux sur une voie de façon à maintenir les circulations sur la voie contiguë. 5) maintenir les circulations quotidiennes et des horaires optimisés pour les trains de nuit
    290 sur 300 Signatures
    Créée par Oui au train de nuit !. Picture
  • Urgence pour les trains en Loire-Atlantique : exigeons un service de qualité, tous les 1/4h au + tôt
    Face à la crise sociale (flambée des prix) et climatique (nécessité de diminuer notre empreinte carbone), nous, habitantes et habitants de Nantes Métropole et des communes environnantes demandons une amélioration urgente du service, de l'attractivité et l'accessibilité du réseau des trains de proximité : fréquence/régularité, nouvelles dessertes, fiabilité/sécurité, élargissement des horaires, maillage avec le réseau Aléop. Notre réseau actuel est inadapté aux besoins des habitantes et habitants du territoire qui veulent se déplacer en polluant moins, en dépensant moins, en participant et en bénéficiant d'un cadre de vie plus sain et sûr : ❌ Qualité de services dégradée (trains supprimés, surchargés, en retard, manque d'emplacements vélos,...). ❌ Manque d'ambition (fréquence, plages horaires). ❌ Infrastructures insuffisantes ou dégradées : entretien reporté, réseau saturé, fermetures de gares, de haltes et de guichets. ❌ Manque de matériel roulant et de personnel. ❌ Les propositions de création de nouvelles haltes ou gares, pôles multimodaux et les interconnexions avec les transports en commun existants s'avèrent notoirement insuffisantes. ❌ Le projet de Service Express Métropolitain actuellement présenté est insuffisant et manque d'ambitions. Nous demandons aux différentes autorités organisatrices des transports de s'engager immédiatement pour les mesures suivantes : ✅ Des trains toutes les 15 min en heures de pointe dans l'aire urbaine et 30 min en heures creuses avec un service de 5h à 00h tous les jours. Avec une population grandissante, des trains toutes les 15 minutes permettraient de désengorger significativement les axes routiers et d’offrir une alternative viable à la voiture. ✅ Accès à des transports collectifs de haute fréquence à moins de 5kms pour les communes hors zones urbaines. ✅ Création de nouvelles liaisons Nord/Sud et Est/Ouest avec la diamétralisation du réseau en étoile (c'est à dire sans changement de train en gare de Nantes) et la création de nouvelles gares multimodales comme à Sainte-Luce, Carquefou... ✅ Création de nouvelles haltes et gares, notamment sur l'île de Nantes, en plus de la gare prévue à Bouguenais. ✅ Étendre les services de vélos partagés, d'autopartage et les plateformes de covoiturage. ✅ Financement du matériel nécessaire et recrutement du personnel. ✅ Extension de la tarification unique et adaptée aux besoins. Agissons ensemble pour mettre notre avenir sur de bons rails ! Cette pétition est à l'initiative du collectif FerNantes composé de : Alternatiba Nantes, ANDE, Attac44, AVEC Nantes, CGT Cheminots Nantes, UL CGT Nantes, UD CGT 44, Collectif Transport, Convergence Nationale Rail, FNAUT Pays de la Loire, FSU44, La France Insoumise 44, EELV Nantes, Extinction Rébellion Nantes, Gauche démocratique et sociale, Génération Écologie 44, Génération-s 44, GIGNV, Greenpeace groupe local de Nantes, Collectif « Le livre blanc pour le climat », MNLE Pays de la Loire Naturellement, Nantes en commun, PCF 44, Rezé à Gauche Toute, Rue de l’Avenir Grand Ouest, Sud Loire Avenir, UDB, 60 millions de piétons, Collectif Fer-Retz.
    2 890 sur 3 000 Signatures
    Créée par Fer Nantes Picture
  • 2ème pétition Saint-Sauveur - Tout le monde veut que la friche devienne un très grand parc
    Petit rappel des faits : À Lille, tout le monde connaît le dossier Saint-Sauveur et le bras de fer que la MEL, la Ville de Lille et des associations de défense de l’environnement ont entamé.  👀 Deux visions s’affrontent :  → 🔴 Celle de la concentration urbaine, de la destruction de l’existant et de la gentrification portée par les collectivités. 2500 logements (soit 5000 habitants) sur 23 hectares, 30 000 m2 de bureaux, 20 000 m2 de commerce, un centre aquatique avec une piscine olympique (désormais sans fosse de plongée) ainsi qu’un espace vert de 3,5 hectares, soit la taille du parc rouge (JB Lebas)... Cette densité dont rêvent les aménageurs, copiée-collée de la Porte de Valenciennes ou du Bois Habité (bd Hoover), les Lilloises et les Lillois n’en veulent pas, et n’en ont jamais voulu ! De plus, sous couvert d’un projet à caractère social permettant à l’avenir de lutter contre la crise du logement, nos décideurs ont permis ici et maintenant, sur la friche,  l’expulsion de personnes exilées et sans domicile fixe, sans solution de relogement. Nul doute, au regard des nouveaux aménagements de la gare Saint-Sauveur, que le futur quartier s'adressera demain davantage aux cadres supérieurs qu’aux ménages dans le besoin. →✅ Celle de l’égalité environnementale et de la préservation du site. Portée par les défenseurs et défenseuses de la friche, cette vision exprime la nécessité d’un très grand parc (23 hectares) sur ce site dont sont dépourvus les quartiers populaires de Wazemmes et de Moulins.  🌳🌳🌳 Les arguments en faveur du parc sont multiples :  - ce secteur souffre d’une très mauvaise qualité de l’air (et les voitures des 5 000 nouveaux habitants vont l’aggraver, sans compter les déplacements liés aux nouveaux bureaux, commerces et centre aquatique), - le nombre de m2 d’espaces verts à Lille est un des plus mauvais scores des villes françaises et de plus, ces m2 sont très inégalement répartis sur la ville, quasiment absents des quartiers les plus pauvres et les plus peuplés, - la crise du logement et notamment du logement social ne sera nullement réglée avec ce projet, moins de 200 logements dits très sociaux (PLAI) seront en effet construits sur les 2500 programmés. Rappelons que 240 logements PLAI ont par ailleurs été détruits récemment côté Parc JB Lebas. Les 500 autres logements sociaux prévus seront ouverts aux populations à revenus moyens et échapperont ainsi à ceux qui en ont le plus besoin, - la crise de l’eau interroge le modèle de développement de la Métropole Européenne de Lille et ses projets luxueux de centre aquatique en lieu et place des piscines dont ont besoin les habitants. La rénovation de Marx Dormoy aurait déjà dû être faite depuis longtemps au lieu de poursuivre de telles chimères. - dans les 5 dernières années, les bureaux n’ont cessé de sortir de terre (Porte d’Arras, Porte des Postes, Bois-Blancs) et nombre d’entre eux n’ont pas trouvé preneurs, - le nombre de logements vacants est important, - les grandes opérations de renouvellement urbain (Aviateurs, Concorde) détruisent des milliers de logements dits très sociaux sans que cette offre soit reconstituée, 🌍 À l’heure du dérèglement climatique, ce modèle urbain proposé par les collectivités est dépassé. Il n’est plus question de concentrer toujours en les mêmes lieux, et toujours pour les mêmes, les investissements et les équipements qui au contraire devraient se répartir sur l’ensemble du territoire métropolitain voire régional.  Les Lillois.es l’ont compris. Le fragile équilibre de leur territoire (circulation saturée, mauvaise qualité de l’air, espaces verts réduits, transports publics insuffisants, immense déficit de logements très sociaux) ne peut continuer de se dégrader encore en poursuivant les mêmes politiques qui ont conduit à cette situation. ⚖️ Enfin, malgré ce que les collectivités veulent faire croire, la partie n’est pas terminée sur le front juridique. Plusieurs recours ne sont pas encore jugés notamment celui qui conteste la dernière délibération déclarant l’intérêt général du projet qu’a votée la Métropole Européenne de Lille en octobre 2022… Et les associations sont déterminées à aller jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’enfin, une ou un élu.e éclairé.e prenne la décision attendue d’abandonner ce projet dépassé et d’offrir un grand parc aux Lilloises et Lillois qui n’attendent que cela.  🌳 C’est dans une vision solidaire des autres territoires que le projet du grand Parc Saint-Sauveur doit voir le jour, annonçant l’émergence d’une nouvelle vision urbaine, celle de la recherche de la juste répartition des ressources naturelles à l’échelle d’un territoire élargi. Le grand parc Saint-Sauveur doit désormais faire un tout avec le parc JB Lebas et permettre de sortir de Lille en vélo en reliant Fives, Ronchin et Villeneuve d'Ascq et son lac. Il ne faudrait pas grand chose pour que cette friche devienne un parc, que la faune et la flore qui y ont déjà trouvé refuge n’en soient pas chassées, que les initiatives solidaires et démarches collectives puissent y prendre forme.  👉 Nous comptons sur votre soutien pour que vive le futur parc Saint-Sauveur. Cette pétition permet de dire et de redire quelles sont véritablement les attentes des habitants de Lille pour cet espace. 🌟 Les associations et collectifs engagé.e.s dans la défense du futur parc Saint-Sauveur : - P.A.R.C Saint-Sauveur - Soulèvements de la Terre Lille - Alternatiba Lille - NADA - Non à l’Agrandissement De l’Aéroport de Lille-Lesquin - Aut’Mel - XR Lille - Robin des Bios - Entrelianes - Les Amis de la Terre Nord - ANV COP 21 Lille - Youth for Climate Lille
    3 079 sur 4 000 Signatures
    Créée par Friche Saint-Sauveur
  • Non aux taxis volants énergivores et bruyants, non à l'expérimentation d'ADP (Aéroport de Paris)
    Car ces taxis volants, hélicoptères électriques, dit e-VTOL, ce sont 0,7 tonnes de métal, 12 mètres de long, 18 hélices, pour transporter 1 passager (2 en version drone) + 1 bagage à 100 km/h sur une distance maximale de 35 km ! On nous annonce un « vertiport » à Austerlitz pour accueillir l’animal pendant les JO. Un simple gadget pour l’occasion ? Non, c’est une avant-première, l’objectif est de pérenniser l’équipement pour accueillir des e-VTOL venant de 23 aérodromes et de 9 hélistations. C’est donc dans cette perspective d’une noria d’e-VTOL venant des aéroports et héliports de la région qu'il faut décider si c’est un rêve ou un cauchemar. A la lecture du rapport de l’Autorité Environnementale, 4 adjectifs viennent à l’esprit pour qualifier ce projet : 🔴 TOXIQUE - l’e-VTOL n’est pas neutre carbone. Il consomme 12 fois plus d’énergie qu’une voiture électrique et émet ainsi à l’utilisation l’équivalent d’une voiture thermique, ce sans compter l’impact de sa construction et de son démantèlement, sur lequel le constructeur reste muet. 🔴 NUISIBLE - l’e-VTOL volera à 150 mètres d’altitude et il est bruyant, de l’ordre de 70dB, c’est-à-dire un niveau largement suffisant pour avoir des effets sérieux sur la santé humaine. 🔴 DANGEREUX - il est facile de détourner un e-VTOL, et le projeter de 150 mètres d’altitude sur un lieu touristique, ce qui ne contribuerait pas à renforcer l’attractivité de notre capitale. 🔴 PERVERS - l’eVTOL ne s’adresse ni aux super-riches (pas assez confortable), ni aux touristes (pas assez de place), mais vise en réalité le marché des cadres supérieurs, banquiers, consultants, comme moyen commode de relier aéroport et centre ville sans perdre de temps dans les embouteillages. De ce fait, il lève un frein à l’utilisation de l’avion pour les courtes durées, au détriment du train… Nous rejetons aussi ce projet pour des questions de : ❌ Régression environnementale : Depuis 1948, la ville de Paris et ses habitants sont protégés par une réglementation interdisant le survol de la ville à moins de 2.000 mètres d’altitude sauf dérogations spécifiques. Aujourd’hui, ce sont les aéronefs en service de mission médicale d’urgence qui desservent les hôpitaux et ceux de la sécurité civile qui bénéficient de telles dérogations. Permettre le survol de Paris par des aéronefs de type “taxis volants” à 150 mètres d’altitude pour le transport de personnes souhaitant éviter les transports en commun ou les embouteillages constitue une régression environnementale. ❌ Impact financier : L'impact pour les finances publiques n'est pas renseigné mais il laisse supposer un support public. Avec le CDG Express, bien trop d’argent public a été consacré à des transports réservés à une petite minorité. La priorité doit être donnée aux transports collectifs. ❌ Déni de démocratie : Nous dénonçons la carence de consultation des citoyens dans un processus de décision très lourd de conséquences pour l'avenir de la collectivité puisqu’il s’agit de pérenniser un nouveau mode de déplacement inter aéroportuaire individuel. Les oppositions se multiplient et s’organisent : - l’Autorité Environnementale juge l’étude d’impact incomplète et critique le projet - l’opposition des communes périphériques survolées : https://act.gp/4a2P39e - Le Conseil de Paris a refusé le projet le 14 novembre 2023 : https://act.gp/4a2mHvF 👉 Signez et relayez notre pétition Alors que l’Autorité Environnementale juge l’étude d’impact incomplète, et que le Conseil de Paris comme les communes survolées ont rendu un avis négatif, le projet, soutenu par l’Etat et la région Ile-de-France pourrait malgré tout voir le jour. 💥 Mobilisons-nous tous de toute urgence pour enterrer cette aberration écologique. Vous êtes Parisien, Francilien, Français ou simplement amoureux de la Ville Lumière et soucieux de la préservation de notre environnement et notre patrimoine alors signez notre pétition et surtout relayez-la autour de vous. Il est encore temps de faire machine arrière ! Associations signataires : UFCNA (Union Française Contre les Nuisances des Aéronefs), ADERA (pour le respect de l’environnement à Beauvais-Tillé), FNE Paris, FNE IDF, Val de Marne Environnement, SOS Paris, ADA 13, InCOPruptibles, Environnement 92, Chaville Environnement.
    15 205 sur 20 000 Signatures
    Créée par FNE Paris
  • ANNECY : NON au projet de densification et d’extension du Parc d’Activité Économique des Glaisins
    Le Plan Local d'Urbanisme intercommunal Habitat Mobilités et Bioclimatique (PLUi HMB) en cours d’élaboration va définir l’avenir de notre territoire. Nous payons chaque jour le prix des erreurs de ces dernières décennies. Le PAE des Glaisins est un exemple type de l’urbanisme des années 70 et un concentré à lui seul de tous ses maux. Mais au lieu d’essayer de les soigner, le Grand Annecy persiste et signe avec un projet de densification et d’extension du parc qui ne fera que les aggraver. Nous demandons que ce projet soit repensé en concertation avec les habitants et en adéquation avec les enjeux de la transition écologique. La préservation des terres agricoles est indispensable pour assurer notre autonomie alimentaire. Il est hors de question d’en détruire davantage pour une extension du PAE des Glaisins. Trop de gens n'arrivent pas à se loger à un prix abordable dans l'agglomération et la difficulté à se loger est considérée par les entreprises comme un frein majeur dans leur recrutement. La construction de logements doit être au cœur du projet, alors que l'accueil de toujours plus d'entreprises ne fera qu'aggraver la situation. Le Grand Annecy a placé en priorité l’axe Glaisins pour le projet de Transport en Commun en Site Propre intégral (TCSPi) , mais elle continue à mener une politique du tout-voiture en prévoyant dans le PAE des Glaisins un parking relais de 450 places « intra-agglo », c'est à dire destiné aux automobilistes venant du cœur de l'agglomération et disposant d'alternatives à la voiture (transports en commun, vélo, trottinette électrique...). Une pollution aux PFAS, des substances per- et polyfluoroalkylées encore appelées polluants éternels, a été découverte sur la nappe des îles à Annecy. La question de la pollution au sein du PAE des Glaisins, dont la majeure partie des eaux de ruissellement termine dans le Fier en amont de cette nappe, doit être traitée de façon drastique et transparente. Enfin, le Grand Annecy ne peut plus feindre d’ignorer les préoccupations des habitants concernant la protection des espaces naturels et agricoles. Une enquête publique est donc nécessaire avant tout réaménagement du PAE des Glaisins.
    1 288 sur 2 000 Signatures
    Créée par Greenpeace Annecy
  • Tous unis pour le bien-être de nos mamies
    Nous demandons la garantie que le village sénior sera construit dans de bonnes conditions, près des commerces pour ceux qui ne peuvent pas bien se déplacer, dans un cadre un peu bucolique à la place de l’ancien foyer logement au calme et au milieu des oiseaux qui chantent, en préservant le petit bois à côté et la belle rangée d’arbres et de chênes qui ont dû naître en même temps que nos mamies dans l’EHPAD. Ayant appris qu’un quart du parc était menacé, nous nous sentons concernés en tant que citoyens et nous nous inquiétons pour le patrimoine de notre belle commune. Nous avons confiance en le CCAS pour gérer ensuite le village sénior, pour être sûrs qu’on s’occupe vraiment du bien-être des résidents et de garantir aux personnes qui habitent déjà sur place qu’elles seront relogées sans détériorer leurs conditions de vie déjà difficiles. Nos aînés de l’EHPAD ont la chance d’être au milieu du parc, avec une jolie vue, et nous voulons garantir cette vue et cette paix à tous les résidents. Nous nous inquiétons pour la qualité de l’air parce que dans les grandes villes et avec le réchauffement climatique les personnes âgées risquent d’être malades et que c’est important pour l’EHPAD d’avoir un air sain, et nous demandons des mesures sérieuses en ce sens, notamment en mesurant l’impact sur la qualité de l’air de ces nouvelles constructions tout près de l’EHPAD. Ensuite nous voulons être sûrs que nos aînés de l’EHPAD pourront toujours facilement se déplacer à pied sur des petits chemins piétons, sans avoir à traverser des routes pour se rendre au centre ville. Il est donc très important d’éviter qu’il y ait trop de circulation automobile autour de l’EHPAD, pour la sécurité de nos aînés, aussi nous demandons qu’il n’y ait aucun accroissement de la circulation automobile entre l’EHPAD et le cimetière, afin que nos aînés puissent continuer de fleurir les tombes de leurs proches en toute sécurité. Nous aimerions une clarté absolue sur tous les tenants et aboutissants financiers relatifs à ce projet, afin d’être sûrs que ce que nous payons pour le bien-être des personnes âgées soit le mieux employé possible, et aussi de valoriser notre beau patrimoine. Nous aimerions ne pas lésiner sur les moyens à employer pour réaliser ce beau projet dans les meilleures conditions, et réfléchir vraiment tous ensemble à comment on pourrait le financer de façon intelligente, pour que tout le monde y trouve son compte, et qu’on puisse préserver les arbres chers à nos aînés. Afin de réaliser cela, nous demandons l’arrêt de la vente du petit bois, le repositionnement du village sénior à l’emplacement de l’ancien foyer logement comme promis, qu’une commission étudie le financement de ce projet et que des études soient menées sur la circulation, l’urbanisme et l’impact sur la qualité de l’air ainsi qu’une évaluation indépendante systématique du patrimoine vendu pour financer ce projet avant de valider toute sorte de travaux ou vente.
    106 sur 200 Signatures
    Créée par Pascal A.